L’incontinence urinaire concernerait près de 3 millions de personnes de tous âges en France. Souvent tabou, ce trouble peut conduire à une perte de confiance en soi et à des conduites d’évitement par crainte des fuites. Aujourd’hui, des solutions existent, n’hésitez pas à consulter. Du 7 au 12 avril, la semaine de la continence incite les patients à ne plus souffrir en silence.
S’il existe des solutions adaptées à chaque type d’incontinence, certaines personnes hésitent encore à consulter…
En l’absence de prise en charge, les fuites d’urines peuvent s’aggraver, entraînant parfois une perte de leur qualité de vie et parfois, à terme, une perte d’autonomie. “L’Association Française d’Urologie organise chaque année, depuis 2003, une semaine d’information sur l’incontinence urinaire. L’incontinence est un trouble qui peut être très handicapant, mais dont on n’ose pas toujours parler, par méconnaissance des solutions et parce que l’incontinence demeure un tabou. L’AFU a voulu créer un rendez-vous récurrent pour faire parler de ce trouble, rompre le silence, inviter les patients à s’adresser à leur médecin généraliste, mais aussi les médecins généralistes à interroger leurs patients. Il s’agit d’informer et de former pour améliorer la prise en charge de patients dont la qualité de vie est très altérée“ précise le Pr Jean-Luc Descotes (Grenoble), Président de l’AFU.L’urgenturie à l’honneur de la semaine de la continenceL’Association Française d’Urologie organise, chaque année, la semaine de la Continence Urinaire afin d’informer le public sur les troubles de la continence urinaire et leur traitement, mais aussi sur les moyens pour préserver la continence urinaire tout au long de la vie.
Cette année, le thème retenu est l’urgenturie, qui désigne une envie impérieuse et difficilement contrôlable d’uriner, aboutissant souvent à une perte d’urine (à la différence de l
’incontinence d’effort qui est consécutive à un effort, même modeste comme une toux, un éternuement…). Des solutions existent, n’hésitez pas à consulter !L’incontinence urinaire par urgenturie existe à tout âge et dans les deux sexes. Bien qu’elle soit fréquente, elle ne doit jamais être considérée comme un symptôme banal : d’une part, parce qu’elle a un retentissement important en termes de qualité de vie, d’autre part, parce qu’elle peut être le signe d’une pathologie sous-jacente potentiellement grave : cystite, calcul vésical, tumeur de la vessie, maladie neurologique. Un avis spécialisé (urologue) est nécessaire avant de pouvoir l’attribuer chez l’homme à sa l’hyperplasie bénigne de la prostate.
“Cette année le thème de la semaine est l’urgenturie : l’occasion de faire un point sur les nouvelles molécules (bêta-mimétique), les autorisations de mise sur le marché attendues comme la
toxine botulinique chez le patient dont l’incontinence n’est pas neurologique, l’occasion d’expliquer les solutions chirurgicales encore peu connues comme le
pacemaker de la vessie ou encore de faire un focus sur l’urgenturie de l’homme. Si les troubles urinaires de l’homme sont souvent associés à l’hypertrophie bénigne de la prostate, il faut toujours rechercher une autre cause avant de traiter“ conclut le Pr Jean-Luc Descotes.
Source : Dossier de presse de l’AFU – avril 2014Click Here: los jaguares argentina