Mère de deux enfants, Diane Pretty est atteinte d’unemaladie neurodégénérative irréversibleet incurable. Paralysée du cou jusqu’au pieds, elle anéanmoins gardé ses facultés intellectuelles.Désirant mettre fin à ses jours avec l’aide deson mari, elle s’est tournée vers la justice de sonpays. Restée insensible, les autorités anglo-saxonnesont refusé d’abandonner le principe de poursuitespénales pour aide au suicide, punie d’une peinepouvant aller jusqu’à 14 ans de prison.
Face à cette décision, Diane Pretty a plaidésa cause le 19 mars devant la Cour Européenne des Droits del’Homme (CEDH) à Strasbourg. Le premier aviseuropéen dans une affaire d’euthanasie étaittrès attendu. Les sept magistrats strasbourgeois ontfinalement refusé à l’unanimité le“suicide assisté“. “Il n’existe pas de droitfondamental à la mort“ a finalement tranché la Coureuropéenne.
Utilisant la voix synthétique d’un ordinateur qui luipermet de communiquer, Diane Pretty a déclaré “La loim’a privé de tous les droits“. Elle dispose de troismois pour faire appel.
Dans le même temps en Angleterre, une femme estdécédée après qu’on aitdébranché, à sa demande, les appareilsrespiratoires qui la maintenaient en vie.Click Here: COLLINGWOOD MAGPIES 2019