Journée nationale de l’audition : les acouphènes préoccupent les Français

A l’occasion de la 23ème journée nationale de l’audition qui se déroule aujourd’hui, une enquête révèle qu’environ 20 millions de Français souffriraient d’acouphènes, l’écoute prolongée de son à un volume élevé étant de plus en plus fréquente. Les médecins ORL appellent à une plus grande considération de ce risque, dont la population s’inquiète.

Sommaire

  1. 25% des Français préfèrent écouter des sons à un volume élevé
  2. Conscients des répercussions négatives sur leur santé…
  3. … Mais pas assez informés sur le sujet  

Un bourdonnement ou un sifflement désagréable : voilà ce qu’entendent 20 millions de Français. Six millions d’entre eux expliquent même ressentir “souvent” des

acouphènes, principalement causés par des traumatismes auditifs. Entre 2017 et 2020, la part de personnes concernées est passée de 31 à 39%. La faute à de nouveaux modes d’écoute de musique et autres sons, qui nous encouragent à monter le volume toujours plus fort.

25% des Français préfèrent écouter des sons à un volume élevéUn sondage Ifop mené pour l’association JNA (Journée Nationale de l’Audition) révèle que 25% des Français préfèrent écouter des sons à un volume élevé, qu’ils proviennent d’un téléphone, d’un ordinateur ou d’une enceinte Bluetooth. Les jeunes en particulier : “respectivement 29%, 36% et 43% des 15-17 ans, 18-24 ans et 25-34 ans préfèrent en effet utiliser un volume sonore élevé contre à peine 12% des 65 ans et plus”, souligne le communiqué. Par ailleurs, 56% des personnes ressentant souvent des acouphènes après une écoute prolongée de musique ou de conversations téléphoniques via un casque ou des écouteurs déclarent s’être déjà endormies en écoutant du son. Une pratique qui représente là encore “un phénomène de masse chez les 15-17 ans (46%), les 18-24 ans (45%) et, à un degré moindre, les 25-34 ans (39%)”.Conscients des répercussions négatives sur leur santé…Au total, “seuls 25% des Français ont déjà activé une fonction de ‘bridage’ sur leur téléphone permettant de définir un seuil de volume maximum”. D’un autre côté, pour 38% des interrogés, les acouphènes sont source de gêne auditive. Et plus de ¾ d’entre eux (77%) affirment que “les bruits et nuisances sonores ont des répercussions négatives sur différents domaines de leur santé”, la perte de concentration (51%) et la fatigue, la lassitude et l’irritabilité (49%) étant les plus communes. Pour 40% des interrogés, ce bruit est même à l’origine d’une diminution momentanée de la compréhension de la parole.“Ils sont conscients des impacts de ces gênes sur leur état de santé. [Pour autant], les comportements ne changent pas”, déplorent les membres du Comité scientifique de l’association JNA. Une attitude paradoxale en effet, quand on sait que les acouphènes et la surdité sont les sujets santé les plus préoccupants pour les Français, derrière les

accidents vasculaires cérébraux (AVC), et que seulement la moitié d’entre eux affirme s’être déjà rendue chez un médecin ORL pour faire un

bilan auditif complet (et à peine 4 jeunes sur 10). … Mais pas assez informés sur le sujet  Un manque d’information en cause ? 52% des participants à l’étude estiment en effet être mal informés sur ces sujets. Parmi les solutions envisagées : la réalisation d’une campagne de sensibilisation par les pouvoirs publics (33%), la création d’une application dédiée avec la possibilité de test auditif (29%) ou encore la possibilité de consulter un médecin spécialiste via internet (23%). Pour l’association JNA, ces résultats montrent “l’urgence de prendre en compte les risques anthropiques (dus aux activités et aux modes de vie de l’homme) aux côtés des pratiques d’écoute de musique nomade pour développer une nouvelle écologie santé respectueuse des besoins physiologiques de l’oreille. […] Une vraie politique de santé mettant l’audition parmi les enjeux sanitaires activerait un effet cliquet.”Click Here: camiseta seleccion argentina

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