Surveiller les cas de vache folle, c’est bien, mais il faut aussitester chèvres et moutons ! C’est en substance le messagedélivré par l’Agence Française deSécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) pour qui uneépidémie n’est pas à exclure dans les cheptelsovins et caprins. La découverte en janvier 2005 du premiercas de « chèvre folle » dans le Gard aalarmé les autorités sanitaires. Il s’agirait enquelque sorte d’un retour à l’envoyeur : on suspecte eneffet le prion (agent infectieux responsable de la maladie de lavache folle), d’être issu de la tremblante du mouton. Ilaurait été transmis aux bovins par les fameusesfarines animales, contenant notamment du mouton. Les moutons ontà leur tour consommé des farines, cette fois-cicontaminées par les bovins. Il est donc possible que cesderniers développent une encéphalopathie spongiformetransmissible (EST). C’est pourquoi l’Afssa préconise derenforcer le dispositif de surveillance en réalisant plus detests de dépistage du prion à l’abattoir. LeMinistère de l’agriculture a annoncé qu’il allaitsuivre ces recommandations. Dans un communiqué, leMinistère précise que « les risques liésaux EST ont déjà été pris en comptechez les petits ruminants puisqu’un ensemble de mesures sanitaires(interdiction des farines animales, retrait à l’abattoir destissus à risque…), fondées sur le principe deprécaution, est en vigueur depuis plusieurs années.De plus, un programme national de sélectiongénétique visant à obtenir des ovinsrésistants aux EST est lancé depuis plus de 3 ans». Inutile donc de vous inquiétez du gigot d’agneauque vous avez dévoré à Pâques…Sources :Communiqué de l’Agence Française deSécurité Sanitaire des Aliments, avril 2005Communiqué du Ministère de l’Agriculture, avril 2005Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey