Après une semaine de confinement un nouveau sondage révèle combien de temps maximum les Français pensent pouvoir tenir sans sortir.
Sommaire
- Deux semaines : la limite psychologique pour 28% des sondés
- 43% pensent avoir besoin d’un soutien psychologique après cette crise
Dès les premières minutes suivant l’annonce de mise en place du confinement par Emmanuel Macron le 16 mars dernier les premières angoisses se sont fait sentir. “Comment vais-je faire pour tenir aussi longtemps enfermé ?”. L’inquiétude est encore plus forte pour ceux qui vivent seuls ou avec des enfants. Alors qu’en est-il après la toute première semaine de
confinement ? Un sondage publié par QAPA, plateforme de recrutement par intérim s’est intéressé à la question. Sur la totalité des 4,5 milliards de candidats et 135 000 recruteurs interrogés entre le 17 et le 20 mars, on constate que l’angoisse est toujours là : 79% (81% de femmes et 78% d’hommes) craignent cette situation de confinement et 67% (73% de femmes et 61% d’hommes) la subisse.
Deux semaines : la limite psychologique pour 28% des sondés Pourtant, il va falloir affronter cette peur car l’option d’une prolongation du temps de confinement est de plus en plus probable et nécessaire pour réduire massivement la propagation du virus et aider le corps médical à prendre en charge les patients avec des
symptômes graves, selon les déclarations de Santé Publique France. A la question “combien de temps pensez-vous pouvoir rester chez vous ?”, avec des possibilités de réponses allant de deux semaines à un mois, 28% des sondés ont répondu “pas plus de deux semaines”, 23% “pas plus de trois semaines”, 17% “autant longtemps qu’il le faut”. 43% pensent avoir besoin d’un soutien psychologique après cette crise Le télétravail qui pouvait sembler être une option agréable de temps en temps, semble poser problème pour près de la moitié des répondants sur une période aussi longue. 48% ont répondu avoir des difficultés à s’organiser et être efficaces. S’occuper des enfants et l’angoisse du contexte particulier de la situation doivent avoir également leur part de responsabilité. D’ailleurs, 43% des sondés pensent qu’après cette période ils auront “besoin d’un accompagnement psychologique”. De ce côté là, le bât blesse puisque Qapa rapporte que 89% des personnes interrogées ont répondu “non” à la question “votre entreprise propose-t-elle un accompagnement psychologique pour faire face à cette crise”. Click Here: Putters