Hépatite C : l’élargissement de l’accès aux nouveaux antiviraux est officiel

Le décret réclamé et attendu avec impatience par les patients élargissant l’accès aux nouveaux antiviraux d’action directe (AAD), a été publié dans le Journal Officiel du 11 juin 2016. Le décret fixe le profil des patients, produit par produit. Globalement, l’extension ouvre l’accès au remboursement à 6 nouveaux profils de patients.

Le décret élargissant l'accès à 6 nouvelles populations de patients aux nouveaux antiviraux contre l'hépatite C a été publié dans le Journal Officiel.

Pas encore d’accès universelJusqu’alors, l’accès aux

AAD était réservé aux patients infectés par le virus de l’

hépatite C et atteints d’une

fibrose hépatique sévère de stades F3 et F4, et aux patients avec une fibrose de stade F2 mais après concertation multidisciplinaire. Lors de la Journée nationale de lutte contre les hépatites en mai 2016,

Marisol Touraine s’était engagé à rendre accessibles ces traitements à tous les patients  et cela quel que soit le stade de leur maladie. Selon le décret publié dans le JO, ce n’est pas encore le cas mais 6 nouvelles catégories de patients ont désormais accès au remboursement de ces traitements. Cependant,  “l’initiation du traitement est subordonnée à la tenue d’une réunion de concertation pluridisciplinaire“, précise le décret.Les 6 nouvelles catégories de patients ayant droit aux AADLe décret est donc une première étape de l’élargissement à l’accès universel. Chaque marque est détaillée dans le texte du décret mais globalement, les 6 nouvelles catégories de patients concernés sont :

  • Les patients présentant un stade de fibrose hépatique F2.
  • Les patients en attente de

    transplantation d’organe  ou ayant fait l’objet d’une transplantation d’organe.

  • Les patients sous

    hémodialyse.

  • Les patients présentant des manifestations extra-hépatiques du virus de l’hépatite C.
  • Les patients infectés par un virus de génotype 3, ou co-infecté par un autre virus à tropisme hépatique.
  • Les adultes à risque élevé de transmission du virus : usagers de drogues avec échange de matériel, personnes détenues, femmes en désir de

    grossesse ou toute autre personne pour laquelle la réunion de concertation pluridisciplinaire estime le risque de transmission élevé.

Pour l’extension universelle, peut-être qu’elle interviendra après la renégociation des prix très élevés des AAD…

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