Dur retour à la réalité pour le cadet du prince Charles. Tout juste s’est-il envolé pour l’Afghanistan où il doit effectuer une mission militaire qu’il a déjà fait l’objet de menaces de mort émanant de chefs talibans.

Fini le temps de festivités. Le Prince Harry, pilote d’hélicoptère de combat dans l’armée britannique, a quitté la vie civile le 7 septembre dernier pour se rendre pendant quatre mois sur le terrain, dans la province d’Helmand, au sud de l’Afghanistan. Or là-bas, l’armée anglaise le sait, il court un réel danger. Zabiullah Mujahid, un porte-parole des talibans, qui avait déjà affirmé au Daily telegraph en février dernier vouloir “tout [mettre en oeuvre] pour tuer ou capturer le prince”, vient de renouveler son avertissement. Plus véhément que jamais, il vient de prévenir les agences de presse internationales dont l’AFP : “Nous utiliserons tous nos moyens pour l’éliminer, en le tuant ou en le kidnappant.“

Harry, qui avait déjà effectué une première mission militaire sur le territoire en 2007, est une cible de choix pour les terroristes. Pour éviter qu’un drame ne se produise, la sécurité a été renforcée autour du jeune prince et une équipe de garde du corps lui a été spécialement affectée. Espérons que cela sera suffisant…

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