Nouvelle solution face à l'incontinence

Grâce à différentes campagnes desensibilisation, l’incontinence devient peu à peu moinstaboue. Touchant principalement les femmes, ce trouble peutapparaître à tout âge. Type le plusrépandu, l’incontinence d’effort peut survenir lors d’unequinte de toux, un éternuement ou un éclat de rire etle retentissement sur la qualité de vie est important. Al’origine, on trouve un affaiblissement de la musculature et destissus conjonctifs du plancher pelvien. Pour y faire face, ilexiste différentes solutions : les traitements palliatifs,la kinésithérapie et les traitements comportementaux,la chirurgie comme la célèbre bandelette TVT®, etles agents de comblement (téflon, collagène,silicone…) injectés dans la paroi de l’urètre pouraméliorer son mécanisme de fermeture.
Mais un tout nouveau traitement a étéprésenté début juillet par lasociété suédoise Q-Med : Zuidex®. Cesystème est basé sur un gel à base d’acidehyaluronique injecté dans la paroi de l’urètre (aumilieu de celui-ci) à l’aide d’un dispositif baptiséImplacer, qui standardise et simplifie la technique. Uneanesthésie locale est pratiquée avant le traitementet aucun soin post-opératoire particulier ne seraitnécessaire. La patiente peut même rentrer chez elle aubout de quelques heures, après avoir uriné pourvérifier la vidange correcte de la vessie.
Selon le Pr. Costa de l’hôpital Caremeau de Nîmes, leZuidex® peut être réservé aux femmes :
– Lorsque la rééducation n’est pas efficace oupraticable ;
– Chez les femmes qui pourraient bénéficier debandelette mais désirent encore un enfant ;
– Chez celles qui refusent une opération ou n’en ont pas letemps ;
– Dans certains cas difficiles, lorsque l’urètre estabîmé, à la suite d’accidents oud’échecs d’opérations antérieures, etc.L’efficacité et la sécurité de cette techniquereposent actuellement sur deux études qui témoignentd’une efficacité significative, rapide et un recul de 24mois. Le dossier de remboursement serait actuellement en cours,mais l’intervention est intégralement prise en charge dansles établissements publics contrairement auxétablissements privés dans lesquels le patient devrapayer le produit 500 euros.Source : Communiqué de la société Q-Meddu 1er juillet 2004

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